LA MER POUR OUBLIER
Posté par FANETTE le 3 janvier 2012
Pour se vider la tête, chasser ces bien vilaines pensées qui me triturent l’esprit depuis quelques jour. La mer vers ou je vais quand je ne vais pas bien, mais pas seule, plus maintenant, donc j’emmène mon chien, il m’a déjà sauver la mise une fois.
La mer, ou je devais aller ce 31 décembre 2011 mais je n’ai pas pu. Ne faisant pas de différence entre les gens, les enfants, je n’en fais pas non plus avec mes animaux (bin oui !!!! Je sais, je suis cinglée) et comme mon fils n’avait pas pris son boxer Bringé et que je ne peux prendre les deux ensemble car c’est la cata autrement, surtout si je suis toute seule, donc je ne suis pas allée à la mer.
Et voilà qu’hier, une mouche m’a piquée, cette envie de hurler, de taper, ce sentiment qui me triture, et que je maitrise tant bien que mal.
Cette envie de tuer moi aussi, tout ça pour un chat, me direz-vous. Oui, juste pour un chat, je sais, ça vous parait certainement dément. Mais ce chat, c’est encore un petit bout de mon G.A qui s’en va, puisque je l’avais acheté avec l’argent qu’il m’avait laissé, comme Diégo d’ailleurs et Boléro et Boyars et le cadeau fait à mon fils Bringé.
Ce chat m’a fait les 400 coups, il m’a empêcher de dormir, il m’a fait faire un trou à la jambe (ça va mieux merci), j’ai été piquée par les orties pour aller le récupérer quand il se barrait. Il y en a qui rient encore.
Ce chat s’était de l’amour sans retour comme tous mes animaux d’ailleurs.
Alors peut être que ma réaction vous semblera disproportionnée, mais vous savez, qui n’aime pas les bêtes, n’aime pas les gens et je le vérifie régulièrement. Et puis, mince, je n’ai pas à me justifier, flûte alors c’était juste la goutte d’eau qui faisait déborder le vase.
Donc, la mer, celle ou je suis née, celle ou je me ressource en cas de besoin, celle ou je vais quand ça ne va pas bien, je suis partie sous une pluie battante, j’avais emmené deux draps de bain au cas ou j’aurai eu besoin pour Boyard, et le pétrole Hann pour les odeurs de chien mouillé.
Je suis arrivée il pleuvottait, et arrivée sur la plage, plus rien. Une heure et demie à trainasser, regarder, pleurer, et photographier et voilà ce que ça donne
Les chevaux sont passés, mince je les ai ratés
le monument du 6 juin 1944 vu de derrière
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